Go for Good : Ulule et les Galeries Lafayette s'associent pour repérer et accompagner de jeunes créateurs engagés pour une mode plus responsable.

Rencontre avec Damien Pellé, Directeur du développement Durable des Galeries Lafayette.

Publié le
22
/
10/2019
Mis à jour le
24
/
02/2023
Go for Good : Ulule et les Galeries Lafayette s'associent pour repérer et accompagner de jeunes créateurs engagés pour une mode plus responsable.

Rencontre avec Damien Pellé, Directeur du développement Durable des Galeries Lafayette.

Publié le
22
/
10/2019
Mis à jour le
24
/
02/2023

Depuis un petit moment, un nouveau slogan est apparu en lettres vertes sur les vitrines des Galeries Lafayette : “Changeons de mode”. Changer de mode d’accord, mais pourquoi et comment ? Pour Damien Pellé l’heure est au changement pour plusieurs raisons. Il nous les explique en toute transparence et nous livre son avis sur la mode d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

Si tu devais présenter la mode à ta grand-mère, ça donnerait quoi ?

De façon simple et abrégée, je lui dirais que c’est une façon de révéler aux yeux du monde sa personnalité, quelque chose qui dépasse le fait de simplement protéger son corps. Je suis convaincu que la mode est un vrai moyen d’expression, que chaque tissu et chaque coupe est une manière de révéler sa nature et son tempérament. Mais comme toute bonne mamie qui se respecte, je crois qu’elle me répondrait seulement : “De toute façon, à toi, un rien t’irait !

Quel regard portes-tu sur la mode ? Est-ce qu’il a changé au fil des années ?

La mode au sens général a eu tendance à s’uniformiser, elle est devenue assez stéréotypée et utilise toujours les mêmes codes. Selon moi, je crois qu’on a perdu la vraie valeur de la mode : tout se ressemble et, surtout, tout s’achète. La pièce de mode qui, autrefois, était religieusement conservée, est devenue un bien jetable, un pur produit de consommation. Et ça, je dois l’avouer, ça m’attriste profondément. La fast-fashion a pris le pas sur la bonne vieille mode d’antan !

Comment as-tu accueilli le mouvement de la slow fashion ? Doit-on vraiment consommer moins ?

La question ne se pose même pas ! En 15 ans, notre consommation a doublé et s’apprête à tripler d’ici à 2050. Dans mes souvenirs, il y a 15 ans de cela, on s’habillait plutôt bien sans consommer excessivement. Le problème c’est qu’aujourd’hui on ne consomme plus, on surconsomme. Qui peut prétendre mettre toutes les fringues qui se trouvent dans son placard ? On achète, on entasse, et on finit par tourner avec la même paire de jean. Si on ne commence pas à se poser les bonnes questions maintenant, pas sûr qu’on puisse relever les enjeux environnementaux qui nous attendent au tournant !

Pour toi, quelles sont les marques de mode les plus inspirantes aujourd’hui ?

Il y a en tellement ! Tout d’abord Patagonia, marque pionnière et qui est une référence depuis les années 70. J’aime beaucoup aussi ce que fait N’goshoes qui produit des chaussures au Vietnam et finance la construction d’une école grâce aux ventes réalisées. Puis un petit coup de coeur pour la marque danoise Knowledge cotton apparel qui propose des vêtements faits à partir de coton 100% bio.

Aujourd’hui, quel est le rôle des Galeries Lafayette en tant que distributeur pour que cela change ?

Encore aujourd’hui, et depuis de nombreuses années maintenant, nous sommes la “Maison des marques”. Autrement dit, et sans prétention, on nous considère comme l’un des grands lieux de la mode dans le monde. Je pense qu’utiliser cette notoriété à bon escient est un défi que nous nous devons de relever ! Les Galeries Lafayette doivent permettre de faire changer le regard sur la mode responsable et montrer qu’on peut continuer à se faire plaisir en privilégiant des matières et des marques engagées.

Pour ce faire, nous avons actuellement trois champs d’action principaux : nous incitons les marques qui s’engagent mais qui n’osent pas communiquer là-dessus à le faire, nous encourageons les marques peu engagées à se lancer dans ce nouveau défi d’une mode plus responsable et, enfin, nous nous ouvrons aux petites marques qui produisent de façon alternative et qui constituent le futur de la mode. De cette manière, les Galeries Lafayette sont une synthèse, un endroit où l’on trouve tous les prix et toutes les marques.

En quelques mots, qu’est-ce que le projet Go For Good ?

Le projet Go for Good, lancé en 2018, est une manière de mettre en lumière les initiatives des marques de mode responsable. On souhaite les mettre en avant, les soutenir, les faire connaître au plus grand nombre. Notre ambition ? Aller plus loin, grâce à elles et avec elles.

Qu’est ce qui t’a le plus surpris dans la mise en place du dispositif Go For Good ?

L’ampleur du dispositif, sans hésitation ! Etant donné nos critères de sélection assez exigeants, on craignait que les marques soient réfractaires à l’idée de se lancer avec nous. Pourtant, aujourd’hui, c’est 500 marques qui nous suivent ! C’est là où on se rend compte qu’il est vraiment en train de se passer quelque chose dans le secteur. Aujourd’hui, on a réussi le pari de faire coexister au même endroit des marques grand luxe et des jeunes marques militantes. C’est un vrai travail d’équilibriste, mais le fil semble assez solide !

Pour toi, quelle est la valeur ajoutée d’Ulule dans le dispositif ?

Ulule nous aide à identifier des marques à fort potentiel et qui ont un impact social et environnemental intéressant. Dans ce flot de marques, il est parfois difficile de faire un choix ! Avec Ulule, on a un vrai canal de sélection objectif. Puis grâce au système de collecte, on peut avoir une première idée sur le potentiel commercial des marques en question.

Pourquoi les créateurs devraient-ils passer par Ulule pour candidater ?

Selon moi, ça constitue la façon la plus simple de participer au programme. Grâce à ce dispositif, tout le monde est jugé sur un pied d’égalité, c’est un processus complètement objectif. Puis de notre côté, ça nous permet aussi de pouvoir répondre à un flux important de demandes et de sélectionner les marques qui sortent du lot !

Qu’est-ce que le partenariat a permis de changer dans les Galeries Lafayette ?

À l’intérieur même de la structure, ça nous a ouvert à des marques qu’on n’avait plus l’habitude de fréquenter. Impossible pour nous avant, de proposer des marques qui n’étaient qu’au stade natif de leur démarche ! Pourtant aujourd’hui, on sait que ce sont elles qui vont faire changer les choses. Nos salariés sont même prêts à passer plus de temps à travailler pour des marques engagées, conscients que leur visibilité peut mener à un impact très positif. Puis je crois que grâce au dispositif Go for Good, les nouveaux talents nous ont fait plus facilement confiance. Eux qui ne se retrouvaient pas dans l’image traditionnelle des Galeries Lafayette ont su voir que nous aussi, nous mettions le pied à l’étrier ! La preuve en est qu’aujourd’hui, ensemble, nous sommes parvenus à de belles réussites. Et le mieux dans tout ça, c’est que l’histoire ne fait que commencer.


Retrouvez le dispositif "Go for Good" et découvrez comment les Galeries Lafayette se sont associées à Ulule pour accompagner des créateurs éthiques et promouvoir son programme de marque engagée. 

Depuis un petit moment, un nouveau slogan est apparu en lettres vertes sur les vitrines des Galeries Lafayette : “Changeons de mode”. Changer de mode d’accord, mais pourquoi et comment ? Pour Damien Pellé l’heure est au changement pour plusieurs raisons. Il nous les explique en toute transparence et nous livre son avis sur la mode d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

Si tu devais présenter la mode à ta grand-mère, ça donnerait quoi ?

De façon simple et abrégée, je lui dirais que c’est une façon de révéler aux yeux du monde sa personnalité, quelque chose qui dépasse le fait de simplement protéger son corps. Je suis convaincu que la mode est un vrai moyen d’expression, que chaque tissu et chaque coupe est une manière de révéler sa nature et son tempérament. Mais comme toute bonne mamie qui se respecte, je crois qu’elle me répondrait seulement : “De toute façon, à toi, un rien t’irait !

Quel regard portes-tu sur la mode ? Est-ce qu’il a changé au fil des années ?

La mode au sens général a eu tendance à s’uniformiser, elle est devenue assez stéréotypée et utilise toujours les mêmes codes. Selon moi, je crois qu’on a perdu la vraie valeur de la mode : tout se ressemble et, surtout, tout s’achète. La pièce de mode qui, autrefois, était religieusement conservée, est devenue un bien jetable, un pur produit de consommation. Et ça, je dois l’avouer, ça m’attriste profondément. La fast-fashion a pris le pas sur la bonne vieille mode d’antan !

Comment as-tu accueilli le mouvement de la slow fashion ? Doit-on vraiment consommer moins ?

La question ne se pose même pas ! En 15 ans, notre consommation a doublé et s’apprête à tripler d’ici à 2050. Dans mes souvenirs, il y a 15 ans de cela, on s’habillait plutôt bien sans consommer excessivement. Le problème c’est qu’aujourd’hui on ne consomme plus, on surconsomme. Qui peut prétendre mettre toutes les fringues qui se trouvent dans son placard ? On achète, on entasse, et on finit par tourner avec la même paire de jean. Si on ne commence pas à se poser les bonnes questions maintenant, pas sûr qu’on puisse relever les enjeux environnementaux qui nous attendent au tournant !

Pour toi, quelles sont les marques de mode les plus inspirantes aujourd’hui ?

Il y a en tellement ! Tout d’abord Patagonia, marque pionnière et qui est une référence depuis les années 70. J’aime beaucoup aussi ce que fait N’goshoes qui produit des chaussures au Vietnam et finance la construction d’une école grâce aux ventes réalisées. Puis un petit coup de coeur pour la marque danoise Knowledge cotton apparel qui propose des vêtements faits à partir de coton 100% bio.

Aujourd’hui, quel est le rôle des Galeries Lafayette en tant que distributeur pour que cela change ?

Encore aujourd’hui, et depuis de nombreuses années maintenant, nous sommes la “Maison des marques”. Autrement dit, et sans prétention, on nous considère comme l’un des grands lieux de la mode dans le monde. Je pense qu’utiliser cette notoriété à bon escient est un défi que nous nous devons de relever ! Les Galeries Lafayette doivent permettre de faire changer le regard sur la mode responsable et montrer qu’on peut continuer à se faire plaisir en privilégiant des matières et des marques engagées.

Pour ce faire, nous avons actuellement trois champs d’action principaux : nous incitons les marques qui s’engagent mais qui n’osent pas communiquer là-dessus à le faire, nous encourageons les marques peu engagées à se lancer dans ce nouveau défi d’une mode plus responsable et, enfin, nous nous ouvrons aux petites marques qui produisent de façon alternative et qui constituent le futur de la mode. De cette manière, les Galeries Lafayette sont une synthèse, un endroit où l’on trouve tous les prix et toutes les marques.

En quelques mots, qu’est-ce que le projet Go For Good ?

Le projet Go for Good, lancé en 2018, est une manière de mettre en lumière les initiatives des marques de mode responsable. On souhaite les mettre en avant, les soutenir, les faire connaître au plus grand nombre. Notre ambition ? Aller plus loin, grâce à elles et avec elles.

Qu’est ce qui t’a le plus surpris dans la mise en place du dispositif Go For Good ?

L’ampleur du dispositif, sans hésitation ! Etant donné nos critères de sélection assez exigeants, on craignait que les marques soient réfractaires à l’idée de se lancer avec nous. Pourtant, aujourd’hui, c’est 500 marques qui nous suivent ! C’est là où on se rend compte qu’il est vraiment en train de se passer quelque chose dans le secteur. Aujourd’hui, on a réussi le pari de faire coexister au même endroit des marques grand luxe et des jeunes marques militantes. C’est un vrai travail d’équilibriste, mais le fil semble assez solide !

Pour toi, quelle est la valeur ajoutée d’Ulule dans le dispositif ?

Ulule nous aide à identifier des marques à fort potentiel et qui ont un impact social et environnemental intéressant. Dans ce flot de marques, il est parfois difficile de faire un choix ! Avec Ulule, on a un vrai canal de sélection objectif. Puis grâce au système de collecte, on peut avoir une première idée sur le potentiel commercial des marques en question.

Pourquoi les créateurs devraient-ils passer par Ulule pour candidater ?

Selon moi, ça constitue la façon la plus simple de participer au programme. Grâce à ce dispositif, tout le monde est jugé sur un pied d’égalité, c’est un processus complètement objectif. Puis de notre côté, ça nous permet aussi de pouvoir répondre à un flux important de demandes et de sélectionner les marques qui sortent du lot !

Qu’est-ce que le partenariat a permis de changer dans les Galeries Lafayette ?

À l’intérieur même de la structure, ça nous a ouvert à des marques qu’on n’avait plus l’habitude de fréquenter. Impossible pour nous avant, de proposer des marques qui n’étaient qu’au stade natif de leur démarche ! Pourtant aujourd’hui, on sait que ce sont elles qui vont faire changer les choses. Nos salariés sont même prêts à passer plus de temps à travailler pour des marques engagées, conscients que leur visibilité peut mener à un impact très positif. Puis je crois que grâce au dispositif Go for Good, les nouveaux talents nous ont fait plus facilement confiance. Eux qui ne se retrouvaient pas dans l’image traditionnelle des Galeries Lafayette ont su voir que nous aussi, nous mettions le pied à l’étrier ! La preuve en est qu’aujourd’hui, ensemble, nous sommes parvenus à de belles réussites. Et le mieux dans tout ça, c’est que l’histoire ne fait que commencer.


Retrouvez le dispositif "Go for Good" et découvrez comment les Galeries Lafayette se sont associées à Ulule pour accompagner des créateurs éthiques et promouvoir son programme de marque engagée. 

Témoignages & Interviews

Rencontre avec Damien Pellé, Directeur du développement Durable des Galeries Lafayette.

Go for Good : Ulule et les Galeries Lafayette s'associent pour repérer et accompagner de jeunes créateurs engagés pour une mode plus responsable.

Depuis un petit moment, un nouveau slogan est apparu en lettres vertes sur les vitrines des Galeries Lafayette : “Changeons de mode”. Changer de mode d’accord, mais pourquoi et comment ? Pour Damien Pellé l’heure est au changement pour plusieurs raisons. Il nous les explique en toute transparence et nous livre son avis sur la mode d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

Si tu devais présenter la mode à ta grand-mère, ça donnerait quoi ?

De façon simple et abrégée, je lui dirais que c’est une façon de révéler aux yeux du monde sa personnalité, quelque chose qui dépasse le fait de simplement protéger son corps. Je suis convaincu que la mode est un vrai moyen d’expression, que chaque tissu et chaque coupe est une manière de révéler sa nature et son tempérament. Mais comme toute bonne mamie qui se respecte, je crois qu’elle me répondrait seulement : “De toute façon, à toi, un rien t’irait !

Quel regard portes-tu sur la mode ? Est-ce qu’il a changé au fil des années ?

La mode au sens général a eu tendance à s’uniformiser, elle est devenue assez stéréotypée et utilise toujours les mêmes codes. Selon moi, je crois qu’on a perdu la vraie valeur de la mode : tout se ressemble et, surtout, tout s’achète. La pièce de mode qui, autrefois, était religieusement conservée, est devenue un bien jetable, un pur produit de consommation. Et ça, je dois l’avouer, ça m’attriste profondément. La fast-fashion a pris le pas sur la bonne vieille mode d’antan !

Comment as-tu accueilli le mouvement de la slow fashion ? Doit-on vraiment consommer moins ?

La question ne se pose même pas ! En 15 ans, notre consommation a doublé et s’apprête à tripler d’ici à 2050. Dans mes souvenirs, il y a 15 ans de cela, on s’habillait plutôt bien sans consommer excessivement. Le problème c’est qu’aujourd’hui on ne consomme plus, on surconsomme. Qui peut prétendre mettre toutes les fringues qui se trouvent dans son placard ? On achète, on entasse, et on finit par tourner avec la même paire de jean. Si on ne commence pas à se poser les bonnes questions maintenant, pas sûr qu’on puisse relever les enjeux environnementaux qui nous attendent au tournant !

Pour toi, quelles sont les marques de mode les plus inspirantes aujourd’hui ?

Il y a en tellement ! Tout d’abord Patagonia, marque pionnière et qui est une référence depuis les années 70. J’aime beaucoup aussi ce que fait N’goshoes qui produit des chaussures au Vietnam et finance la construction d’une école grâce aux ventes réalisées. Puis un petit coup de coeur pour la marque danoise Knowledge cotton apparel qui propose des vêtements faits à partir de coton 100% bio.

Aujourd’hui, quel est le rôle des Galeries Lafayette en tant que distributeur pour que cela change ?

Encore aujourd’hui, et depuis de nombreuses années maintenant, nous sommes la “Maison des marques”. Autrement dit, et sans prétention, on nous considère comme l’un des grands lieux de la mode dans le monde. Je pense qu’utiliser cette notoriété à bon escient est un défi que nous nous devons de relever ! Les Galeries Lafayette doivent permettre de faire changer le regard sur la mode responsable et montrer qu’on peut continuer à se faire plaisir en privilégiant des matières et des marques engagées.

Pour ce faire, nous avons actuellement trois champs d’action principaux : nous incitons les marques qui s’engagent mais qui n’osent pas communiquer là-dessus à le faire, nous encourageons les marques peu engagées à se lancer dans ce nouveau défi d’une mode plus responsable et, enfin, nous nous ouvrons aux petites marques qui produisent de façon alternative et qui constituent le futur de la mode. De cette manière, les Galeries Lafayette sont une synthèse, un endroit où l’on trouve tous les prix et toutes les marques.

En quelques mots, qu’est-ce que le projet Go For Good ?

Le projet Go for Good, lancé en 2018, est une manière de mettre en lumière les initiatives des marques de mode responsable. On souhaite les mettre en avant, les soutenir, les faire connaître au plus grand nombre. Notre ambition ? Aller plus loin, grâce à elles et avec elles.

Qu’est ce qui t’a le plus surpris dans la mise en place du dispositif Go For Good ?

L’ampleur du dispositif, sans hésitation ! Etant donné nos critères de sélection assez exigeants, on craignait que les marques soient réfractaires à l’idée de se lancer avec nous. Pourtant, aujourd’hui, c’est 500 marques qui nous suivent ! C’est là où on se rend compte qu’il est vraiment en train de se passer quelque chose dans le secteur. Aujourd’hui, on a réussi le pari de faire coexister au même endroit des marques grand luxe et des jeunes marques militantes. C’est un vrai travail d’équilibriste, mais le fil semble assez solide !

Pour toi, quelle est la valeur ajoutée d’Ulule dans le dispositif ?

Ulule nous aide à identifier des marques à fort potentiel et qui ont un impact social et environnemental intéressant. Dans ce flot de marques, il est parfois difficile de faire un choix ! Avec Ulule, on a un vrai canal de sélection objectif. Puis grâce au système de collecte, on peut avoir une première idée sur le potentiel commercial des marques en question.

Pourquoi les créateurs devraient-ils passer par Ulule pour candidater ?

Selon moi, ça constitue la façon la plus simple de participer au programme. Grâce à ce dispositif, tout le monde est jugé sur un pied d’égalité, c’est un processus complètement objectif. Puis de notre côté, ça nous permet aussi de pouvoir répondre à un flux important de demandes et de sélectionner les marques qui sortent du lot !

Qu’est-ce que le partenariat a permis de changer dans les Galeries Lafayette ?

À l’intérieur même de la structure, ça nous a ouvert à des marques qu’on n’avait plus l’habitude de fréquenter. Impossible pour nous avant, de proposer des marques qui n’étaient qu’au stade natif de leur démarche ! Pourtant aujourd’hui, on sait que ce sont elles qui vont faire changer les choses. Nos salariés sont même prêts à passer plus de temps à travailler pour des marques engagées, conscients que leur visibilité peut mener à un impact très positif. Puis je crois que grâce au dispositif Go for Good, les nouveaux talents nous ont fait plus facilement confiance. Eux qui ne se retrouvaient pas dans l’image traditionnelle des Galeries Lafayette ont su voir que nous aussi, nous mettions le pied à l’étrier ! La preuve en est qu’aujourd’hui, ensemble, nous sommes parvenus à de belles réussites. Et le mieux dans tout ça, c’est que l’histoire ne fait que commencer.


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Depuis un petit moment, un nouveau slogan est apparu en lettres vertes sur les vitrines des Galeries Lafayette : “Changeons de mode”. Changer de mode d’accord, mais pourquoi et comment ? Pour Damien Pellé l’heure est au changement pour plusieurs raisons. Il nous les explique en toute transparence et nous livre son avis sur la mode d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

Si tu devais présenter la mode à ta grand-mère, ça donnerait quoi ?

De façon simple et abrégée, je lui dirais que c’est une façon de révéler aux yeux du monde sa personnalité, quelque chose qui dépasse le fait de simplement protéger son corps. Je suis convaincu que la mode est un vrai moyen d’expression, que chaque tissu et chaque coupe est une manière de révéler sa nature et son tempérament. Mais comme toute bonne mamie qui se respecte, je crois qu’elle me répondrait seulement : “De toute façon, à toi, un rien t’irait !

Quel regard portes-tu sur la mode ? Est-ce qu’il a changé au fil des années ?

La mode au sens général a eu tendance à s’uniformiser, elle est devenue assez stéréotypée et utilise toujours les mêmes codes. Selon moi, je crois qu’on a perdu la vraie valeur de la mode : tout se ressemble et, surtout, tout s’achète. La pièce de mode qui, autrefois, était religieusement conservée, est devenue un bien jetable, un pur produit de consommation. Et ça, je dois l’avouer, ça m’attriste profondément. La fast-fashion a pris le pas sur la bonne vieille mode d’antan !

Comment as-tu accueilli le mouvement de la slow fashion ? Doit-on vraiment consommer moins ?

La question ne se pose même pas ! En 15 ans, notre consommation a doublé et s’apprête à tripler d’ici à 2050. Dans mes souvenirs, il y a 15 ans de cela, on s’habillait plutôt bien sans consommer excessivement. Le problème c’est qu’aujourd’hui on ne consomme plus, on surconsomme. Qui peut prétendre mettre toutes les fringues qui se trouvent dans son placard ? On achète, on entasse, et on finit par tourner avec la même paire de jean. Si on ne commence pas à se poser les bonnes questions maintenant, pas sûr qu’on puisse relever les enjeux environnementaux qui nous attendent au tournant !

Pour toi, quelles sont les marques de mode les plus inspirantes aujourd’hui ?

Il y a en tellement ! Tout d’abord Patagonia, marque pionnière et qui est une référence depuis les années 70. J’aime beaucoup aussi ce que fait N’goshoes qui produit des chaussures au Vietnam et finance la construction d’une école grâce aux ventes réalisées. Puis un petit coup de coeur pour la marque danoise Knowledge cotton apparel qui propose des vêtements faits à partir de coton 100% bio.

Aujourd’hui, quel est le rôle des Galeries Lafayette en tant que distributeur pour que cela change ?

Encore aujourd’hui, et depuis de nombreuses années maintenant, nous sommes la “Maison des marques”. Autrement dit, et sans prétention, on nous considère comme l’un des grands lieux de la mode dans le monde. Je pense qu’utiliser cette notoriété à bon escient est un défi que nous nous devons de relever ! Les Galeries Lafayette doivent permettre de faire changer le regard sur la mode responsable et montrer qu’on peut continuer à se faire plaisir en privilégiant des matières et des marques engagées.

Pour ce faire, nous avons actuellement trois champs d’action principaux : nous incitons les marques qui s’engagent mais qui n’osent pas communiquer là-dessus à le faire, nous encourageons les marques peu engagées à se lancer dans ce nouveau défi d’une mode plus responsable et, enfin, nous nous ouvrons aux petites marques qui produisent de façon alternative et qui constituent le futur de la mode. De cette manière, les Galeries Lafayette sont une synthèse, un endroit où l’on trouve tous les prix et toutes les marques.

En quelques mots, qu’est-ce que le projet Go For Good ?

Le projet Go for Good, lancé en 2018, est une manière de mettre en lumière les initiatives des marques de mode responsable. On souhaite les mettre en avant, les soutenir, les faire connaître au plus grand nombre. Notre ambition ? Aller plus loin, grâce à elles et avec elles.

Qu’est ce qui t’a le plus surpris dans la mise en place du dispositif Go For Good ?

L’ampleur du dispositif, sans hésitation ! Etant donné nos critères de sélection assez exigeants, on craignait que les marques soient réfractaires à l’idée de se lancer avec nous. Pourtant, aujourd’hui, c’est 500 marques qui nous suivent ! C’est là où on se rend compte qu’il est vraiment en train de se passer quelque chose dans le secteur. Aujourd’hui, on a réussi le pari de faire coexister au même endroit des marques grand luxe et des jeunes marques militantes. C’est un vrai travail d’équilibriste, mais le fil semble assez solide !

Pour toi, quelle est la valeur ajoutée d’Ulule dans le dispositif ?

Ulule nous aide à identifier des marques à fort potentiel et qui ont un impact social et environnemental intéressant. Dans ce flot de marques, il est parfois difficile de faire un choix ! Avec Ulule, on a un vrai canal de sélection objectif. Puis grâce au système de collecte, on peut avoir une première idée sur le potentiel commercial des marques en question.

Pourquoi les créateurs devraient-ils passer par Ulule pour candidater ?

Selon moi, ça constitue la façon la plus simple de participer au programme. Grâce à ce dispositif, tout le monde est jugé sur un pied d’égalité, c’est un processus complètement objectif. Puis de notre côté, ça nous permet aussi de pouvoir répondre à un flux important de demandes et de sélectionner les marques qui sortent du lot !

Qu’est-ce que le partenariat a permis de changer dans les Galeries Lafayette ?

À l’intérieur même de la structure, ça nous a ouvert à des marques qu’on n’avait plus l’habitude de fréquenter. Impossible pour nous avant, de proposer des marques qui n’étaient qu’au stade natif de leur démarche ! Pourtant aujourd’hui, on sait que ce sont elles qui vont faire changer les choses. Nos salariés sont même prêts à passer plus de temps à travailler pour des marques engagées, conscients que leur visibilité peut mener à un impact très positif. Puis je crois que grâce au dispositif Go for Good, les nouveaux talents nous ont fait plus facilement confiance. Eux qui ne se retrouvaient pas dans l’image traditionnelle des Galeries Lafayette ont su voir que nous aussi, nous mettions le pied à l’étrier ! La preuve en est qu’aujourd’hui, ensemble, nous sommes parvenus à de belles réussites. Et le mieux dans tout ça, c’est que l’histoire ne fait que commencer.


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