Rencontre avec Hélène Dam, Vice-Présidente de l'association Psy'Chien qui améliore le quotidien des malades grâce aux chiens d’assistance.

Publié le
14
/
10/2021
Mis à jour le
28
/
02/2023

Rencontre avec Hélène Dam, Vice-Présidente de l'association Psy'Chien qui améliore le quotidien des malades grâce aux chiens d’assistance.

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10/2021
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28
/
02/2023

En France, 12 millions de personnes sont touchées par des troubles psychiques. La santé mentale est un enjeu majeur de santé publique, il est nécessaire de libérer la parole pour lever les tabous et mieux prendre en charge les malades. Le Psychodon et la Fondation Sisley-d’Ornano se sont associés cette année à Ulule pour accompagner de nouveaux projets. Psy’Chien France a pu bénéficier de leur soutien.

Pourquoi avez-vous lancé Psy’Chien ? Quel a été le moteur de votre engagement ?

Psy’Chien est une association qui œuvre pour l’inclusion des personnes touchées par des handicaps invisibles. Nous formons des chiens d’assistance psychiatrique et les mettons à disposition des malades. Cette option de complément thérapeutique n’existait pas en France. Pourtant, nous avons d’un côté, des personnes souffrants de troubles psychiques très handicapants et de l’autre, des chiens abandonnés dans des refuges alors qu’ils ont un potentiel de collaboration avec l’humain très fort.

Psy’Chien contribue au changement des mentalités en plaidant pour une plus grande reconnaissance des handicaps et en communiquant sur les apports d’un chien d’assistance psychiatrique. Ces chiens sont gages de détermination pour les malades qui veulent mieux vivre au quotidien et qui entament une démarche active de prise en charge de leur souffrance. Cette nouvelle prise en charge aide ces personnes à reprendre progressivement plus d’autonomie.

Quelles sont vos actions concrètes?

Nous sélectionnons et formons des chiens d’assistance psychiatrique afin de les remettre à des personnes en situation de handicap. En plus de travailler sur le chien, l’action de Psy’Chien est aussi de former les bénéficiaires à leur future vie avec cet animal, à travers des stages et des groupes de paroles. Il y a ici un véritable enjeu de matching entre ces deux populations en souffrance, le temps d’accompagnement est donc un pré-requis inaliénable pour nous.

Chaque chien connaîtra deux parties dans sa formation : le préparer à sa nouvelle vie de chien d’assistance en douceur et le familiariser avec le ou la bénéficiaire.

La mission de Psy’Chien a été guidée par des travaux de recherche autour de la santé mentale. En quoi les animaux peuvent-ils aider les malades ?

Nous nous basons non seulement sur les travaux de recherche autour de la santé mentale, plus spécifiquement l’apport animalière dans ce domaine de santé où les pays d’Amérique du Nord sont très avancés, mais aussi sur le retour du terrain des autres associations basées dans ces pays.

Nous travaillons aussi sur la prévention de crises : il s’avère que les chiens ont un sens de l’odorat très développé que la société exploite déjà pour détecter certaines maladies. Ici, nous allons travailler sur la sécrétion d’hormones que peuvent produire les personnes en souffrance pour signifier au chien qu’il doit ramener la personne dans l’instant présent, la réconforter, la guider vers un endroit sûr, etc. Nous avons du recul sur les bienfaits des chiens d’assistance psychiatrique grâce aux associations étrangères et notamment notre association partenaire, Psy’Chien Canada, où certains de leurs bénéficiaires qui ne sortaient plus du tout de chez eux et elles, arrivent désormais à le faire !

Quel rôle occupe aujourd’hui Psy’Chien dans l’innovation psychiatrique en France ?

Notre principal enjeu est d’importer et de développer les travaux de recherche Nord Américain sur notre territoire. Au-delà du partage et de la démocratisation de pratiques venant de pays étrangers, Psy’Chien se positionne comme acteur dans la guérison sociale tant nécessaire à notre société française. Ainsi, l’approche de l’association Psy’Chien trouve son innovation dans sa volonté d’aider à sortir du cercle vicieux du handicap invisible pour aller vers le cercle vertueux du dépassement de soi.

On parle beaucoup de santé mentale. Comment sortir de l’ombre ces problématiques ?

Pour nous, il s’agit surtout de briser les idées reçues que nous pouvons avoir sur les personnes souffrant de troubles psychiatriques. D’une part, démystifier les maladies afin de faire comprendre qu’une personne n’est pas sa maladie, que ce soit pour les personnes qui souffrent de troubles tels que le spectre autistique, la dépression ou la bipolarité. La démystification permettra aussi une meilleure prise en charge. Quel soulagement cela peut-être de savoir qu’on puisse être suivi·e et traité·e pour ses troubles psychiques ! D’autre part, normaliser le fait que chacun et chacune d’entre nous puisse en souffrir un jour. Cela n’arrive pas qu’aux autres. Les malades en plus de devoir lutter contre leur maladie doivent lutter contre les discriminations et le regard pas nécessairement bienveillant de la société.

En France, 12 millions de personnes sont touchées par des troubles psychiques. La santé mentale est un enjeu majeur de santé publique, il est nécessaire de libérer la parole pour lever les tabous et mieux prendre en charge les malades. Le Psychodon et la Fondation Sisley-d’Ornano se sont associés cette année à Ulule pour accompagner de nouveaux projets. Psy’Chien France a pu bénéficier de leur soutien.

Pourquoi avez-vous lancé Psy’Chien ? Quel a été le moteur de votre engagement ?

Psy’Chien est une association qui œuvre pour l’inclusion des personnes touchées par des handicaps invisibles. Nous formons des chiens d’assistance psychiatrique et les mettons à disposition des malades. Cette option de complément thérapeutique n’existait pas en France. Pourtant, nous avons d’un côté, des personnes souffrants de troubles psychiques très handicapants et de l’autre, des chiens abandonnés dans des refuges alors qu’ils ont un potentiel de collaboration avec l’humain très fort.

Psy’Chien contribue au changement des mentalités en plaidant pour une plus grande reconnaissance des handicaps et en communiquant sur les apports d’un chien d’assistance psychiatrique. Ces chiens sont gages de détermination pour les malades qui veulent mieux vivre au quotidien et qui entament une démarche active de prise en charge de leur souffrance. Cette nouvelle prise en charge aide ces personnes à reprendre progressivement plus d’autonomie.

Quelles sont vos actions concrètes?

Nous sélectionnons et formons des chiens d’assistance psychiatrique afin de les remettre à des personnes en situation de handicap. En plus de travailler sur le chien, l’action de Psy’Chien est aussi de former les bénéficiaires à leur future vie avec cet animal, à travers des stages et des groupes de paroles. Il y a ici un véritable enjeu de matching entre ces deux populations en souffrance, le temps d’accompagnement est donc un pré-requis inaliénable pour nous.

Chaque chien connaîtra deux parties dans sa formation : le préparer à sa nouvelle vie de chien d’assistance en douceur et le familiariser avec le ou la bénéficiaire.

La mission de Psy’Chien a été guidée par des travaux de recherche autour de la santé mentale. En quoi les animaux peuvent-ils aider les malades ?

Nous nous basons non seulement sur les travaux de recherche autour de la santé mentale, plus spécifiquement l’apport animalière dans ce domaine de santé où les pays d’Amérique du Nord sont très avancés, mais aussi sur le retour du terrain des autres associations basées dans ces pays.

Nous travaillons aussi sur la prévention de crises : il s’avère que les chiens ont un sens de l’odorat très développé que la société exploite déjà pour détecter certaines maladies. Ici, nous allons travailler sur la sécrétion d’hormones que peuvent produire les personnes en souffrance pour signifier au chien qu’il doit ramener la personne dans l’instant présent, la réconforter, la guider vers un endroit sûr, etc. Nous avons du recul sur les bienfaits des chiens d’assistance psychiatrique grâce aux associations étrangères et notamment notre association partenaire, Psy’Chien Canada, où certains de leurs bénéficiaires qui ne sortaient plus du tout de chez eux et elles, arrivent désormais à le faire !

Quel rôle occupe aujourd’hui Psy’Chien dans l’innovation psychiatrique en France ?

Notre principal enjeu est d’importer et de développer les travaux de recherche Nord Américain sur notre territoire. Au-delà du partage et de la démocratisation de pratiques venant de pays étrangers, Psy’Chien se positionne comme acteur dans la guérison sociale tant nécessaire à notre société française. Ainsi, l’approche de l’association Psy’Chien trouve son innovation dans sa volonté d’aider à sortir du cercle vicieux du handicap invisible pour aller vers le cercle vertueux du dépassement de soi.

On parle beaucoup de santé mentale. Comment sortir de l’ombre ces problématiques ?

Pour nous, il s’agit surtout de briser les idées reçues que nous pouvons avoir sur les personnes souffrant de troubles psychiatriques. D’une part, démystifier les maladies afin de faire comprendre qu’une personne n’est pas sa maladie, que ce soit pour les personnes qui souffrent de troubles tels que le spectre autistique, la dépression ou la bipolarité. La démystification permettra aussi une meilleure prise en charge. Quel soulagement cela peut-être de savoir qu’on puisse être suivi·e et traité·e pour ses troubles psychiques ! D’autre part, normaliser le fait que chacun et chacune d’entre nous puisse en souffrir un jour. Cela n’arrive pas qu’aux autres. Les malades en plus de devoir lutter contre leur maladie doivent lutter contre les discriminations et le regard pas nécessairement bienveillant de la société.

Témoignages & Interviews

Rencontre avec Hélène Dam, Vice-Présidente de l'association Psy'Chien qui améliore le quotidien des malades grâce aux chiens d’assistance.

En France, 12 millions de personnes sont touchées par des troubles psychiques. La santé mentale est un enjeu majeur de santé publique, il est nécessaire de libérer la parole pour lever les tabous et mieux prendre en charge les malades. Le Psychodon et la Fondation Sisley-d’Ornano se sont associés cette année à Ulule pour accompagner de nouveaux projets. Psy’Chien France a pu bénéficier de leur soutien.

Pourquoi avez-vous lancé Psy’Chien ? Quel a été le moteur de votre engagement ?

Psy’Chien est une association qui œuvre pour l’inclusion des personnes touchées par des handicaps invisibles. Nous formons des chiens d’assistance psychiatrique et les mettons à disposition des malades. Cette option de complément thérapeutique n’existait pas en France. Pourtant, nous avons d’un côté, des personnes souffrants de troubles psychiques très handicapants et de l’autre, des chiens abandonnés dans des refuges alors qu’ils ont un potentiel de collaboration avec l’humain très fort.

Psy’Chien contribue au changement des mentalités en plaidant pour une plus grande reconnaissance des handicaps et en communiquant sur les apports d’un chien d’assistance psychiatrique. Ces chiens sont gages de détermination pour les malades qui veulent mieux vivre au quotidien et qui entament une démarche active de prise en charge de leur souffrance. Cette nouvelle prise en charge aide ces personnes à reprendre progressivement plus d’autonomie.

Quelles sont vos actions concrètes?

Nous sélectionnons et formons des chiens d’assistance psychiatrique afin de les remettre à des personnes en situation de handicap. En plus de travailler sur le chien, l’action de Psy’Chien est aussi de former les bénéficiaires à leur future vie avec cet animal, à travers des stages et des groupes de paroles. Il y a ici un véritable enjeu de matching entre ces deux populations en souffrance, le temps d’accompagnement est donc un pré-requis inaliénable pour nous.

Chaque chien connaîtra deux parties dans sa formation : le préparer à sa nouvelle vie de chien d’assistance en douceur et le familiariser avec le ou la bénéficiaire.

La mission de Psy’Chien a été guidée par des travaux de recherche autour de la santé mentale. En quoi les animaux peuvent-ils aider les malades ?

Nous nous basons non seulement sur les travaux de recherche autour de la santé mentale, plus spécifiquement l’apport animalière dans ce domaine de santé où les pays d’Amérique du Nord sont très avancés, mais aussi sur le retour du terrain des autres associations basées dans ces pays.

Nous travaillons aussi sur la prévention de crises : il s’avère que les chiens ont un sens de l’odorat très développé que la société exploite déjà pour détecter certaines maladies. Ici, nous allons travailler sur la sécrétion d’hormones que peuvent produire les personnes en souffrance pour signifier au chien qu’il doit ramener la personne dans l’instant présent, la réconforter, la guider vers un endroit sûr, etc. Nous avons du recul sur les bienfaits des chiens d’assistance psychiatrique grâce aux associations étrangères et notamment notre association partenaire, Psy’Chien Canada, où certains de leurs bénéficiaires qui ne sortaient plus du tout de chez eux et elles, arrivent désormais à le faire !

Quel rôle occupe aujourd’hui Psy’Chien dans l’innovation psychiatrique en France ?

Notre principal enjeu est d’importer et de développer les travaux de recherche Nord Américain sur notre territoire. Au-delà du partage et de la démocratisation de pratiques venant de pays étrangers, Psy’Chien se positionne comme acteur dans la guérison sociale tant nécessaire à notre société française. Ainsi, l’approche de l’association Psy’Chien trouve son innovation dans sa volonté d’aider à sortir du cercle vicieux du handicap invisible pour aller vers le cercle vertueux du dépassement de soi.

On parle beaucoup de santé mentale. Comment sortir de l’ombre ces problématiques ?

Pour nous, il s’agit surtout de briser les idées reçues que nous pouvons avoir sur les personnes souffrant de troubles psychiatriques. D’une part, démystifier les maladies afin de faire comprendre qu’une personne n’est pas sa maladie, que ce soit pour les personnes qui souffrent de troubles tels que le spectre autistique, la dépression ou la bipolarité. La démystification permettra aussi une meilleure prise en charge. Quel soulagement cela peut-être de savoir qu’on puisse être suivi·e et traité·e pour ses troubles psychiques ! D’autre part, normaliser le fait que chacun et chacune d’entre nous puisse en souffrir un jour. Cela n’arrive pas qu’aux autres. Les malades en plus de devoir lutter contre leur maladie doivent lutter contre les discriminations et le regard pas nécessairement bienveillant de la société.

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Pourquoi avez-vous lancé Psy’Chien ? Quel a été le moteur de votre engagement ?

Psy’Chien est une association qui œuvre pour l’inclusion des personnes touchées par des handicaps invisibles. Nous formons des chiens d’assistance psychiatrique et les mettons à disposition des malades. Cette option de complément thérapeutique n’existait pas en France. Pourtant, nous avons d’un côté, des personnes souffrants de troubles psychiques très handicapants et de l’autre, des chiens abandonnés dans des refuges alors qu’ils ont un potentiel de collaboration avec l’humain très fort.

Psy’Chien contribue au changement des mentalités en plaidant pour une plus grande reconnaissance des handicaps et en communiquant sur les apports d’un chien d’assistance psychiatrique. Ces chiens sont gages de détermination pour les malades qui veulent mieux vivre au quotidien et qui entament une démarche active de prise en charge de leur souffrance. Cette nouvelle prise en charge aide ces personnes à reprendre progressivement plus d’autonomie.

Quelles sont vos actions concrètes?

Nous sélectionnons et formons des chiens d’assistance psychiatrique afin de les remettre à des personnes en situation de handicap. En plus de travailler sur le chien, l’action de Psy’Chien est aussi de former les bénéficiaires à leur future vie avec cet animal, à travers des stages et des groupes de paroles. Il y a ici un véritable enjeu de matching entre ces deux populations en souffrance, le temps d’accompagnement est donc un pré-requis inaliénable pour nous.

Chaque chien connaîtra deux parties dans sa formation : le préparer à sa nouvelle vie de chien d’assistance en douceur et le familiariser avec le ou la bénéficiaire.

La mission de Psy’Chien a été guidée par des travaux de recherche autour de la santé mentale. En quoi les animaux peuvent-ils aider les malades ?

Nous nous basons non seulement sur les travaux de recherche autour de la santé mentale, plus spécifiquement l’apport animalière dans ce domaine de santé où les pays d’Amérique du Nord sont très avancés, mais aussi sur le retour du terrain des autres associations basées dans ces pays.

Nous travaillons aussi sur la prévention de crises : il s’avère que les chiens ont un sens de l’odorat très développé que la société exploite déjà pour détecter certaines maladies. Ici, nous allons travailler sur la sécrétion d’hormones que peuvent produire les personnes en souffrance pour signifier au chien qu’il doit ramener la personne dans l’instant présent, la réconforter, la guider vers un endroit sûr, etc. Nous avons du recul sur les bienfaits des chiens d’assistance psychiatrique grâce aux associations étrangères et notamment notre association partenaire, Psy’Chien Canada, où certains de leurs bénéficiaires qui ne sortaient plus du tout de chez eux et elles, arrivent désormais à le faire !

Quel rôle occupe aujourd’hui Psy’Chien dans l’innovation psychiatrique en France ?

Notre principal enjeu est d’importer et de développer les travaux de recherche Nord Américain sur notre territoire. Au-delà du partage et de la démocratisation de pratiques venant de pays étrangers, Psy’Chien se positionne comme acteur dans la guérison sociale tant nécessaire à notre société française. Ainsi, l’approche de l’association Psy’Chien trouve son innovation dans sa volonté d’aider à sortir du cercle vicieux du handicap invisible pour aller vers le cercle vertueux du dépassement de soi.

On parle beaucoup de santé mentale. Comment sortir de l’ombre ces problématiques ?

Pour nous, il s’agit surtout de briser les idées reçues que nous pouvons avoir sur les personnes souffrant de troubles psychiatriques. D’une part, démystifier les maladies afin de faire comprendre qu’une personne n’est pas sa maladie, que ce soit pour les personnes qui souffrent de troubles tels que le spectre autistique, la dépression ou la bipolarité. La démystification permettra aussi une meilleure prise en charge. Quel soulagement cela peut-être de savoir qu’on puisse être suivi·e et traité·e pour ses troubles psychiques ! D’autre part, normaliser le fait que chacun et chacune d’entre nous puisse en souffrir un jour. Cela n’arrive pas qu’aux autres. Les malades en plus de devoir lutter contre leur maladie doivent lutter contre les discriminations et le regard pas nécessairement bienveillant de la société.

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